Les Dangers Du Lasik

Association à but informatif sur les risques et conséquences des procédures Lasik

Témoignages

temoignageBonjour,

Je me présente, François, 34 ans, opéré en janvier 2012 d’une hypermétropie et d’un astigmatisme, dans une grande clinique spécialisée parisienne.

Porteur de lunettes depuis ma plus tendre enfance (dès 1 an..), cela faisait plusieurs années que je réfléchissais à me faire opérer mais cela me faisait un peu peur.

Après avoir vu plusieurs personnes de mon entourage passer le pas je me décide fin 2011 à aller voir un chirurgien parisien très connu (notamment par son site internet….), et très onéreux par la même occasion.

Après m’avoir vendu l’opération “Lasik Personnalisée” comme quelque chose qui allait changer ma vie nous avons passé les examens avec succès (d’après le chirurgien).

Ayant entendu à peut près tout ce que je voulais, à savoir que je n’aurai pas d’effets secondaire et que tout allait être parfait, nous fixons une date d’intervention.

Mi-janvier 2012 je me fait opérer, en sortant de la clinique ma vision était floue mais comme beaucoup de patients hypermétropes j’étais ravis de voir que je pouvais enfin lire l’heure correctement sur ma montre sans devoir forcer sur mes yeux.

Le lendemain les examens de contrôles étaient parfait et le chirurgien me disait que c’était normal d’avoir une qualité de vision aussi médiocre. Qu’à cela ne tienne, je faisais confiance à mon chirurgien….

Les semaines passèrent et la qualité de vision était toujours aussi mauvaise, surtout de nuit ou dans les ambiances tamisées. J’ai donc revu plusieurs fois ce chirurgien et à chaque fois j’ai eu le droit au même discours …

  • “L’opération a été parfaite, vous avez 10/10e à chaque oeil …”
  • “Merci Docteur mais pouvez-vous alors m’expliquer pourquoi je vois double de chaque oeil (diplopie monoculaire) ?”
  • “Vous voyez bien, vous lisez les petits caractères du tableau.”
  • “Oui, cependant je vois également le tableau en double…!”
  • “Nous ne pouvons plus rien faire pour vos yeux, vous n’êtes plus hypermétrope ni astigmate, l’opération est un succès.”

Bref, nous avons eu des discours stériles et sans réponse pendant plusieurs mois.

Je me suis par la suite décidé à aller voir d’autres médecins pour avoir d’autres avis et trouver des solutions.

Actuellement je fais des tests de lentilles rigides perméables aux gaz mais cela ne fonctionne correctement, nous continuons les essais de lentille avec une zone optique la plus grande possible.

En parallèle, je dois revoir un chirurgien prochainement pour une reprise éventuelle (décision difficile à prendre car c’est un risque supplémentaire sans être certain à 100 % que cela va arranger les choses…). Les technologies évoluant rapidement, il serait peut-être plus judicieux d’attendre quelques années afin de voir l’évolution.

Affaire à suivre…

A bientôt.

F.

140 Responses to “Témoignages”

  • LI dit :

    Lire tous ces commentaires n’ont tout d’abord rassurée sur le fait que je n’était plus seule. Opérée en octobre 2013 une “retouche” en mars 2014 et me retrouve dans le même cas que vous tous, plus de vision de loin, alors qu’avant même la première opération je n’éprouvais pas de gêne au point de porter des lunettes en permanence. La conduite devient dangereuse, sans parler de la tv, et même de mes pieds (et pourtant je ne suis pas grande !!) tout devient flou à plus d’un mètre.
    J’ai tout comme vous tous eu de laconiques réponses m’expliquant que d’une personne à l’autre cela pouvait durer jusqu’à 6 mois ou même 1 an. Que j’avais une grande sècheresse des yeux, etc… mais que de toute façon leur technique a fait ses preuves c’est donc moi qui est en cause !!!!
    C’est pourtant un très grand centre de Lyon vers lequel je me suis tournée avec tant d’espoir lorsque j’ai lu l’article du Point d’août 2013.
    Je suis furieuse contre moi-même de n’avoir pas lu vos commentaires plus tôt. Jamais je ne recommanderai cette intervention.
    Ok je vais retourner aux lunettes mais que fait-on du préjudice : sècheresse permanente des yeux, douleurs, migraines, ne plus pouvoir lire plus d’1/4 d’heure, sans compter le préjudice moral ?
    Ma vision n’a pas été améliorée, ni inchangée mais DETERIOREE !!!!
    Cela doit-il rester impuni ? ne peut-on entamer une procédure en justice ? demander des dommages et intérêts ? le remboursement de ces coûteuses interventions ? ou simplement égratigner la réputation de ce centre ? faire connaître cette arnaque de manière plus large (presse) ? si l’information de nos problèmes restent méconnue d’autres se feront piéger et c’est à la limite de la non assistance à personne en danger !!!!!

    • VECHE dit :

      Bonjour LI,

      Tout d’abord, je comprends ce sentiment qui vous anime , je suis dans un cas similaire au votre (mon témoignage est sur le site novembre 2013 Marie) .
      Je suis actuellement à la recherche de moyens divers pour faire connaitre notre situation au gouvernement, aux médias. Celà est très difficile. Le mutisme médical entrave nos démarches, mais il ne faut surtout pas perdre espoir.
      Nous savons très bien que l’union fait la force.
      Je suis de tout coeur avec vous.
      Marie

      • LI dit :

        Un énorme merci Veche pour votre réponse. Je me sens beaucoup moins seule. Je commençais à douter de moi-même mais savoir son problème partagé compris me réconforte.
        Merci.
        LI

  • Pierre-Yves A dit :

    Bonjour

    Je m’adresse à François , rédacteur du 1er témoignage : Avez-vous fait faire la reprise dont vous parlez en fin de témoignage ?
    Si oui , quel en est le résultat ? et par qui es ou l’avez-vous fait faire ?

    Merci d’avance

    • admin dit :

      Bonsoir Monsieur,
      Non je n’ai pas eu de reprise chirurgicale.
      Cordialement,
      François

      • Pierre-Yves A dit :

        Bonsoir Monsieur

        J’éprouve des difficultés suite Lasik sur 1 oeil il y a un an après kératotomie radiaire en 1995 .
        J’ai avec le chirurgien qui m’a opéré des dialogues similaires aux votres .
        Pouvons-nous converser par mail pour plus de précisions ?
        Mon mail : arnaudpy38@yahoo.fr
        pouvez-vous me contacter SVP
        Merci d’avance

        Pierre-Yves

  • portanelli dit :

    Bonjour, j’ai déjà raconté mes mésaventures en matière d opération de la myopie.Étant toujours mal j’ai été dirigé vers le docteur XXXXXX à paris mais celui ci un an d’attente je suis allé chez le docteur XXXXXX à l’hôpital XXXXXXXX aussi réputé.Après m’avoir examiné j’ai demandé si ça provenait du lasik ,” évidemment m’a t’il répondu” enfin un médecin qui ne prend pas de détour et va droit au but. Il m’a prescrit un protocole série d’examen et traitement pour finir par la ciclosporine.Ne voyant aucun résultat j’ai commencé la ciclosporine avec les antibiotiques .Mon ophtalmo traitant m’a un peu enguelé j’ai décidé d’écrire mail à XXXXX il m’a très vite répondu que cela ne faisait rien de tout mélanger et que si dans un mois ça n’allait pas mieux il fallait passer aux verres scléraux.Je ne sais pas si ce sera efficace et si je supporterais les verres.Le traitement de l’oeil sec par lasik est tout à fait nouveau et ils tâtonnent.En tout cas si cette dernière chance ne fonctionne pas je mettrais fin à mes jours car je ne peux plus supporter cette souffrance.

    • ray90 dit :

      Bonjour, Je lis ton message et suis de tout cœur avec toi. Il y a des moments où tout nous semble vide de sens et sans intérêt. Le lendemain te semble impossible je te comprends nous passons pas des moments très difficile, demain je ne le connaît pas alors pourquoi croire qu’il n’y aura pas de solution. La vie est là et tout les moments t’apporte quelque chose d’enrichissant Tiens bon !
      Raynald

    • Pinldady4177 dit :

      Bonjour,

      Je suis très émue et touchée par votre témoignage . Je suis de tout cœur avec vous . Ne vous découragez pas , la recherche avance et il y aura une solution . J’ai été opérée en Juin 2012 par Lasik et moi aussi je suis confrontée à une secheresse oculaire handicapante et des corps flottants . Ce qui est le plus agaçant c’est que les ophtalmos minimisent votre souffrance et surtout réfutent le fait que vos problèmes soient dû à l’opération ….
      Si celà est possible , pouvez vous me donner les coordonnées de l’.ophtalmo ( en privé)que vous êtes allė voir et qui a reconnu que vos problèmes étaient causes par le laser .
      Je voudrais savoir si vous avez engager une procédure judiciaire . Je pense que ça pourrait vous faire du bien moralement .Ne pensez pas au pire .

      Voici mon mail : pinklady4177@gmail.com

    • Ness dit :

      Bonjour,
      J’espère de tout coeur que votre situation s’est arrangée. Je suis moi-même, aussi, une “victime” du laser malheureusement, pas du lasik mais du lasek, je pense aussi témoigner sur ce site d’ailleurs. Pouvez-vous s’il vous plaît me communiquer les noms des mèdecins que vous avez (ou vouliez) consultés sur Paris. Je vous remercie.
      Ne perdez pas espoir.
      rob.r@outlook.fr

  • R dit :

    Je me présente, j’ai 56 ans marié, 2 enfants.
    Tout allait bien jusqu’au jour où :
    Fin 2010 « Le Dr xxxxxxx, chef de service de l’hôpital xxxxxxx dans l’Est ayant fait l’acquisition d’un nouveau laser SLT pour diminuer le PIO (pression intra oculaire), son secrétariat téléphone à mon domicile pour prendre rendez-vous auprès de mon épouse.
    Lorsque je sors de l’intervention, je souffre énormément et je vois très nettement des grosses différences de niveaux du sol et aux 2 yeux. Personne ne m’a informé de la procédure, des conséquences, on ne m’a pas fait de recommandations : port de lunettes de soleil etc.
    A partir de ces deux interventions c’est la descente je perds des dioptries aux 2 yeux, la vue est brouillée, la lumière fait des halos, la diplopie apparaît et se développe : vision double puis triple monoculaire ( ex : d’un feu rouge j’en vois trois ), ma vue se fatigue rapidement, je vois mal la nuit. Kératite sèche insomnie douleur intra oculaire. Je n’arrive plus à faire mon travail je stress, je suis humilié par l’infirmité invalidante et tombe en dépression.

    D’un stade glaucome débutant léger à l’œil gauche et rien à l’œil droit, aujourd’hui c’est le stade 7 et 10 aux yeux.

    J’ai essayé de reprendre mon travail en mi-temps par trois fois que j’ai arrêté car je voyais des éclairs.
    Lors de la dernière reprise demandée par le Dr xxxxxx médecin conseil de la CPAM à mon médecin, les éclairs ont été suivi par un décollement du vitré.
    Récemment j’ai consulté un ophtalmologiste pour réparation corporelle, il a tout nié dès le départ sans même connaître le dossier. Orgueilleux et bien nourri mais pas futé il m’apprend que le SLT ne laisse pas de trace donc qu’aucune poursuite au tribunal n’est possible. L’erreur médical est connue et l’assistante sociale m’a confirmé qu’il existe des cas dramatiques dans notre région mais le secret médical est là !

  • vengeance dit :

    Bonjour,
    Je me suis fait operer de la myopie il y a un an. Personne qui incarnait la joie de vivre, ma vie est devenue un veritable calvaire. Au regard des temoignages, je confirme que le serment d hypocrate est malheureusement substitue par le serment d hypocrite. Pour peu que l operation foire, vous vous retrouverez seul ! Et cerise sur le gateau, toutes les personnes de la profession se serreront toutes les coudes car, en plus de votre depression, elles vous feront passer pour folle ! A bon entendeur …

  • marius dit :

    Bonjour à tous,

    Je suis dans le même cas que vous tous. Je me suis fait opéré le 21 Décembre 2013, à Bastia.

    Je regrette amèrement cette opération, ma vision se triple, je n’arrive même plus à lire, à conduire.
    Mon chirurgien me donne des gouttes à base de cortisone et antibiotique. Et me propose une deuxième opération. A la lecture de vos messages, je comprend bien que je ne suis qu’au début de mes problèmes, il y a de grand risque que ma vision se détériore.
    Si ce chirurgien m’avait prévenu qu’il y avait un quelconque risque, je n’aurai jamais tenté cette stupide opération.

    J’aimerai aujourd’hui lire vos témoignages concernant les actions en justice que vous avez mené… La faute professionnelle à t’elle été confirmée? Pourriez vous m’indiquez la démarche à suivre car je compte bien mener une action en justice…?

    • Douglas dit :

      Moi aussi gros soucis.
      Je me suis faite opéré à la Clinique XXXXXXXXX au lasik pour la vision de près.
      Jusque là j’avais une très bonne vision de loin avec les 2 yeux.
      Le chirurgien a utilisé la technique de la monovion.
      Depuis je suis bancale, j’ai l’oeil gauche qui ne voit plus de loin et qui voit de près et l’oeil droit qui voit de loin mais pas de près. Je vois tout flou je ne peux plus conduire la nuit, je ne peux plus travailler sur mon ordinateur les images se superposent.
      C’est extrêmement gênant et handicapant.
      Mon chirurgien ne m’a pas fait les test en réel comme il aurait du le faire.
      Le résultat est là c’est une vrai catastrophe pour moi. Je suis déprimée

    • Louise dit :

      Bonjour,
      Je développe aujourd’hui une ectasie. Le fait que le chirurgien a pris beaucoup de risques au vu de mes antécédents a été reconnu par un expert. Ce chirurgien ne m’a fait par ailleurs signer aucune décharge, aucune fiche SFO. Il est possible qu’il soit poursuivi pour “manquement à l’obligation d’information” par un avocat spécialiste en dommage corporel. La procédure est longue car l’affaire doit être plaidé devant un tribunal administratif. Voici par ailleurs des décisions rendues pour des cas similaires à consulter sur http://www.risque-medical.fr/decisions-justice/ophtalmologie/chirurgie-refractive-obligation-information-renforcee-194
      J’ai lu aussi cet article de Nice matin que vous pouvez consulter sur le lien http://www.nicematin.com/cannes/lophtalmologiste-poursuivi-pour-erreur-medicale-relaxe-en-appel.7088.html. Le chirurgien a du se défendre cette fois devant un tribunal correctionnel…
      Rien ne semble évident

  • JPLD dit :

    Après lecture de vos posts, me voilà maintenant totalement effrayé !!!
    Quinqua avancé avec myopie congénital ( -9 ) et une presbytie maintenant stabilisée, j’ai planifié une opération Lasik sur la région lyonnaise pour Mars 2013…
    Que penser du taux de réussite de ce type d’opération ? Il semble que la probabilité d’avoir des complications post-opératoires soit très importante.

    • gaëlle dit :

      Voici les statistiques de la FDA (équivalent américain de l’agence française du médicament)
      que vous pouvez trouver sur le lien suivant
      http://www.accessdata.fda.gov/cdrh_docs/pdf6/P060004S001c.pdf

      à lire en page 21 du document :
      Change in best spectacle corrected visual acuity.
      (évolution de l’acuité visuelle pour certain à 12 mois)
      • 1.1% diminution de l’acuité de au moins 3 lignes
      • 2.3% diminution de l’acuité de 2 lignes
      • 17.8% diminution de l’acuité de1 ligne
      à lire aussi en page 28
      Symptoms chart.
      • Dryness (sécheresse oculaire) – 26% worse, 8.1% significantly worse
      • Light sensitivity (sensibilité à la lumière) – 17.9% worse, 3.3% significantly worse
      • Halos (halos) – 14.6% worse, 3% significantly worse
      • Night driving vision (conduite nocturne) – 14.6% worse, 4.2% significantly worse
      • Fluctuation of vision (vue fluctuante) – 19.4% worse, 5.7% significantly worse
      (Worse et significantly worse sont à traduire par invivable, il n’est qu’à lire les témoignages)

      Ces chiffres sont assez éloquents et ne sont pas toujours donnés. Certains vous diront qu’ils sont américains. Cependant les machines (lasik, femtosecond…) restent les mêmes qu’elles soient utilisées par des chirurgiens français ou américains. Bien cordialement

  • OneEye dit :

    Bonjour,

    Opérée il y a 1 an = emmerdée depuis 1 an !

    Myopie pas très forte, envie de se débarrasser des lunettes, lentilles peu supportées, d’après le chirurgien de cette belle Clinique privée, je suis une bonne candidate !

    Opération : tout ce passe bien

    J+1 : 10/10

    J+ 5 jours : Voile blanc, impossible de travailler sans coller mon nez sur l’écran d’ordinateur. Verdict : Kératite aux 2 yeux. Traitements : multitude de collyres lubrifiant, vitamine A, bouchon méatique, lentille pansement.

    J+ 7 mois : l’œil gauche est plus ou moins guéri mais l’œil droit persiste à ne pas se laisser soigner.
    Visiblement le peu d’enthousiasme (et de solutions efficaces) de la part du médecin que JE dois contacter pour suivre mon traitement me pousse a aller consulter dans un hôpital spécialisé en ophtalmo.

    Résultats : ce n’est pas normal de traîner cela depuis si longtemps. Traitement à la ciclosporine pour 5 mois … allez zou !(traitement délivré uniquement à la pharmacie de l’hôpital)

    J+ 11 mois : le traitement ne fonctionne pas. J’entame donc un traitement par sérum autologue pour 6 mois !
    (Création d’un sérum ophtalmique “réparateur”à partir de son propre sang) + port de lunettes de repos (Ah ah ah la bonne blague)

    J+ 12 mois : – Détérioration de ma santé (je ne vois bien que d’un oeil, difficultés la nuit, au cinéma, conduite)

    - Perte d’argent (3000€) + tous les “à-côté” dans l’achat des collyres non remboursés ou peu.
    Achat de lunettes !

    - Perte de temps et d’énergie ( Nécessité de faire des prises de sang régulière et d’aller récupérer le sérum tous les 15 jours à l’hôpital de 9h à 17h, pratique quand on bosse !)

    Voilà, un simple test de bandelettes pour mesurer le taux de larmes (non-obligatoire … oui mais pourquoi ne pas le faire ?) aurait remis ma décision en question.

    J’ai une sécheresse oculaire qui s’est aggravée après l’opération entraînant une kératite.
    Je ne peux pas prouver la sécheresse mais peut-être que je peux prouver un manquement ?

    En attendant je reste avec ma dépression, mes lunettes et mes collyres.

    Quid du chirurgien qui m’a opérée ? Pas de nouvelles, ben oui c’est à vous d’appeler au secours : vive le suivi post-op !

    Réfléchissez bien, prenez le temps de choisir votre clinique, poser les bonnes questions, parlez de votre sécheresse. J’ai vite déchanté et maintenant je suis seule à en supporter les conséquences !

  • geraldine dit :

    je me suis faite opérée le 27 septembre 2013 et depuis je vis exactement les mêmes choses que toi vision double monoculaire des deux yeux .biensur les médecins me disent que c’est dans me tete et me font passer pour folle résulat antidepresseur et arret de travail depuis deux mois sans solution pour l’avenir.
    bon courage a nous tous

    • Merryl dit :

      Bonjour Geraldine.
      Je ne vis pas exactement la même chose que toi puisque je ne vois pas double mais juste trouble, mais j ai des douleurs permanentes dans les yeux, comme si l on m enfonçait des aiguilles. Cela fait un an que j ai été opérée.
      Juste après l opération, je ressentais vraiment la sècheresse mais aujourd’hui je ne la sens plus, juste cette douleur permanente et cette impression de voir a travers une vitre mouillée.
      Je ne sais pas si l on t a informe mais les anti -depresseurs accentuent la sècheresse.
      Je prends des gélules d argousier depuis 5 mois maintenant et cela m’aide un peu.
      Je pense moi aussi a arrêter de travailler très prochainement car chaque jour travaille est une lutte constante,
      Je regrette tellement de ne pas avoir consulte a plusieurs endroits avant de me décider.
      Je connais plusieurs personnes autour de moi qui ont subi cette opération et bien sur aucune n a eu de complications.
      Je souhaite tellement sortir de ce cauchemar un jour!

    • PRK RATE dit :

      Je me suis fait opéré en PRK il y a un mois pour une myopie -2 alors que je supportais très bien les lentilles.

      Depuis un mois, je souffre de ghosting, glare, starbust, vision double, etc… Ma vue, c’est comme des lunettes 3D mais je dois vivre avec car aucune lunettes peuvent faire quelque chose.

      J’ai des pensées suicidaires. La chirurgie réfractive, c’est une roulette russe et c’est tombé sur moi (0,5%).

      Ils m’ont opéré alors que j’en avais pas besoin sans me parler du risque de mauvaise cicatrisation (haze).

      Je suis très énervé et ne peut travailler depuis car je suis comptable donc la précision est nécessaire!

      Comment vas-tu?

  • kirua11 dit :

    Bonjour,

    J’écris simplement pour avoir des conseils de la part d’ancien opérés du Lasik.
    Chaque jour est un cauchemar pour moi, je vis dans une tristesse indescriptible, je suis sous antidépresseur/anxiolytique mais cela ne me redonne pas le “gout” de vivre.
    Je n’arrive pas à reprendre espoir, mes pensés obsessionnels de culpabilités me détruisent à petit feu chaque jours. à tous les anciens opérés quels sont vos conseils ? Aidez moi SVP ?

  • marie dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord merci au journal LE POINT d’avoir fait prendre conscience à tous, des dérives qui peuvent être provoquées par l’opération LASIK

    Mon histoire ou plutôt mon cauchemar a débuté 13 ans après l’opération au lasik.

    Avant l’opération je souffrais d’une myopie très forte j’avais 1/10° à l’œil gauche et 3 /10° à l’œil droit.
    Après plusieurs visites chez occultiste l’opération au lasik s’est imposée comme une évidence.

    Le médecin m’a affirmé qu’elle avait été réussit. La correction n’était pas parfaite, loin de là puisque j’avais 6/10° à l’œil gauche et 7/10° à l’œil droit, mais quel plaisir de pouvoir lire sans lunettes et de se déplacer sans contrainte.

    13 ans après une visite chez l’occultiste, acuité visuelle bilatérale-en baisse, prescription de lunettes de correction.
    Un mois après même scénario, un mois plus tard idem…pour finir une paire de lunettes sur le nez et après correction 2/10° à l’œil gauche et 1/10° à l’œil droit.
    Un résultat dramatique, une vue floue des migraines répétées, une intolérance à la lumière artificielle …

    Aujourd’hui je ne peux plus exercer mon métier, conduire, ou lire sans avoir recours à une loupe.
    Le pire de cette histoire est qu’aucun des médecins consultés depuis cette baisse d’acuité visuelle très rapide, ne peut me dire qu’elle en est la raison.
    Le corps médical français est fermé, n’accepte pas l’échec, et surtout ne veut pas reconnaître des erreurs.
    Erreurs qui peuvent être acceptées, même si leurs conséquences sont lourdes, si elles sont avouées, et ce, afin de permettre aux personnes atteintes de comprendre l’origine de leur handicap.

    Les problèmes de douleur physiques, de gênes constantes, de difficultés financières (conséquence d’une mise en invalidité ) ne semblent pas émouvoir le corps médical français.

    J’attends avec impatience vos témoignages pour savoir si des personnes sont dans le même cas que moi …et pouvoir enfin, peut-être obtenir un début de réponse.

    • gaëlle dit :

      Bonjour Marie,
      J’ai pu observer les Orbiscan de personnes opérées de myopie qui ont développé comme vous et ce des années après l’intervention laser des sortes d’effondrement de cornée. La cornée se creuse de façon inexpliquée. On peut les comparer à des kératocônes mais dont la forme oblongue serait formée non pas vers l’extérieur mais à l’intérieur de l’œil. La médecine ne se l’explique pas et pourtant c’est une des conséquences inhérentes du lasik. Vous pouvez retrouver des témoignages américain en recherchant des informations sur les ectasies. Bon courage et bien cordialement

      • VECHE dit :

        Bonjour Gaelle,

        C’est avec beaucoup de retard je vous remercie pour votre réponse.
        J’ai fait des recherches sur l’ectasie mais aucun ophtalmo ne se prononce sur cette possibilité.
        Je me heurte à un mutisme total , à croire qu’un mot d’ordre a été donné à tous.
        Aujourd’hui , j’espère que l’attitude de Mr MC DONNEL pourra changer les choses en France .
        A ce sujet j’ai adressé un courrier à Mr le Président de la République, sans trop d’espoir que celà change…
        Très respectueusement
        Marie

  • C dit :

    Bonjour,

    Merci aux journalistes du « Point » pour leur excellent article
    Merci aux fondateurs de ce site
    Merci à vous, « les opérés des yeux », pour vos témoignages

    Opération de la myopie au Lasik aussi pour moi depuis presque un quinquennat
    Depuis galère… et parfois pire
    Sécheresse oculaire, rosacée, … photophobie, nodules…
    La cornée est très très abîmée
    … et un peu d’hypermétropie et un peu d’astigmatisme
    Avec aussi de la fatigue et des migraines…
    Je ne supporte plus la climatisation, les néons, le soleil…
    Je porte des lunettes de soleil été comme hiver
    Je peux plus conduire, regarder la télévision, aller dans les magasins…
    J’ai testé des tas de gouttes hydratantes, corticoïdes…
    Je connais par cœur les itinéraires et les raccourcis pour aller à l’Hôtel–Dieu, à la Fondation Rothschild, aux Quinze-Vingts

    Précaution pour tous ceux qui voudraient se faire opérer de la myopie
    Bon courage à vous tous. En espérant du mieux pour vos yeux
    C

  • Laura dit :

    Chronologie des événements :
    J’ai été opérée de la myopie par la technique du Lasik le 1er juillet 2003. Six mois après cette opération, ma vision était de nouveau floue et j’ai développé une maladie des yeux appelée « kératocône ».

    Voici, en quelques paragraphes, ce qui m’est arrivé :

    Avant mon opération de la myopie par la technique du Lasik j’avais une myopie de -8 à -9 aux deux yeux (donc une forte myopie) et un très léger astigmatisme. Avant de me faire opérer j’ai fait tous les tests dans les règles et tout semblait normal, j’étais un sujet « opérable » au regard des critères et des technologies disponibles en 2003.

    1er juillet 2003 : opération de la myopie au Lasik – j’effectue les examens post opératoires dans les règles et ma vue se dégrade progressivement, le chirurgien qui m’a opérée et que je vois en consultation après chaque examen ne semble pas inquiet de la situation et me dit de revenir plus tard pour une éventuelle ré opération.

    Décembre 2003 : détérioration de ma vision – je vais dans une chaine de magasins d’optique pour essayer des lentilles de contact, aucune lentille ne tient sur mes yeux, je me fais donc faire des lunettes en dépannage.

    Décembre 2004 : ma vision se détériore encore, je décide donc de prendre un rendez-vous avec un chirurgien pour avoir un avis sur l’éventuelle faisabilité d’une ré opération visant à améliorer la situation. Il m’annonce que j’ai une « ectasie cornéenne » à l’œil droit et un œil plat à gauche à cause du Lasik, et qu’il ne faut surtout pas ré opérer, car cela pourrait tourner à la catastrophe si on touchait de nouveau à mes yeux.
    Petite explication : l’ectasie cornéenne ou kératocône est une déformation de la cornée qui se traduit par un astigmatisme irrégulier.
    Seule solution : porter des lentilles de contact rigides, qui sont 100% perméables à l’oxygène et qui pourront partiellement contenir la déformation et freiner l’évolution de cet astigmatisme.
    Les difficultés ont réellement débutées lorsqu’il a fallu trouver des lentilles adaptées à mon problème: il est très difficile de porter des lentilles après une opération au Lasik. Dans mon cas, l’œil est plat sur les extrémités (à cause du Lasik) et part en pointe au centre (en forme de cône). Peu d’ophtalmologistes connaissent ce problème même s’il devient de plus en plus fréquent.

    Je tiens également à souligner que je dois constamment me réhydrater les yeux avec des larmes artificielles (une vingtaine de fois par jour), car l’opération au Lasik m’a considérablement desséché les yeux. Je considère avoir été mal informée au départ et en plus de la déception liée à l’échec de l’opération, il faut que je vive avec ce que j’appelle un « compromis » car les lentilles rigides sont difficiles à tolérer, ma vue est mauvaise, j’ai de nombreux halo lumineux à cause de la déformation et le coût des lentilles et des consultations s’élèvent à plusieurs milliers d’euros.

    Mon message à tous les gens qui souhaitent se faire opérer :
    1/ Prenez plusieurs avis : aller voire 2 voire 3 chirurgiens pour savoir si vous êtes oui ou non opérable – si l’opinion des 2 premiers diverge allez voir un 3ème qui tranchera sans doute.
    2/ Assurer vous de trouver un chirurgien qui vous mette en garde contre les risques de l’opération car il est essentiel d’aller se faire opérer en toute connaissance de cause
    3/ Car si cette opération est miraculeuse pour ceux qui retrouvent la vue et ne portent plus de lentilles, elle est un vrai cauchemar pour ceux qui, comme moi, doivent, en plus de la déception liée à l’échec de l’opération, vivre avec ce que j’appelle un « compromis » car les lentilles rigides sont difficiles à tolérer, ma vue n’est pas parfaite, j’ai de nombreux halo lumineux à cause de la déformation et ça coûte affreusement cher.

  • tarik dit :

    bonjour à tous.
    Concernant mon histoire, il y a trois ans j’étais myope ( légère myopie avec un petit astigmatisme).
    Connaissant beaucoup de gens qui ont fait cette opération, j’ai décidé de passer le cap.
    J’ai été chez mon ophtalmologue qui m’a conseillé de me faire opéré par le docteur XXXXXX . Docteur que je ne conseille à personne et qui opère à XXXXXXX en Belgique.
    Je me suis rendu chez cet homme qui m’ bien vendu cette opération.
    On prévoit une date et là je me lance comme un imbécile.
    Résultat apres opération 15/10 œil gauche et 3/10 oeil droit.
    De plus je ressentais une douleur intense à mon œil gauche comme si un clou appuyait mon œil gauche.
    Un an plus tard ‘étant pas content du résultat surtout étant policier, on fait une retouche à mon œil droit , normal car j’ai un déséquilibre au niveau des deux yeux , maux de tetes etc…..
    le résultat est bon mais les douleurs persiste à mon œil gauche, de plus j’ai l’impression que je suis agressé par l’image que je perçois.
    Je suis retourné chez ce docteur qui me dit “vs avez un probleme à la cervicale et que vs devez vivre ainsi.
    cette douuleur à duré encore deux ans
    ne supporatant plus cela, j’ai vu un autre chirurgien qui a décelé une kératalgie récidivante, rien avoir avec le probleme de la cervicale comme l’autre docteur qui me l’a signalé
    Je suis repassé au billard, mais pas au lazer, mais plutôt par une spatule utilisée par le docteur
    mois apres, j’ai retrouvé ma vue à cent pr cent et la douleure se manifeste plusieurs fois par jour pr une durée de min
    Finalement tt est rentré ds l’ordre et mon œil gauche a été corrigé à 0,25 alors qu’il était à 1,50
    si c’est à refaire, je ne le ferai pas malgré que tout s’est bien trerminé

  • dolididom75 dit :

    Bonjour,

    Opéré le 6 décembre 2012 au lasik pour ne légère myopie et un astigmatisme, ma vie est devenue un calvaire.

    Mon chirurugien le Docteur XXXXXX qui opère à la clinique XXXXXX dans le 16eme a Paris, m’avait pourtant parlé de “résultats miracles” “de révolution” et j’en passe. Je devais avoir des résultats extra pk j’avais une faible correction. J’étais donc le “candidat” idéal.

    Candidat idéal à prendre pour un idiot hélas.

    Je me suis donc dis, par soucis de coquetterie “oui c’est vrai je ne supporte pas les lentilles, alors l’opération va simplifier ma vie”. Cette vie était agréable, je suis étudiant en fin de parcours, je serai avocat dans 1 mois et demi. Enfin si je parviens un jour à travailler…

    Mon chirurgien ne m’a jamais clairement exposé les risques, parlé des éventuels douleurs ou complications post lasik. Il savait pour me suivre depuis plusieurs années que je ne supportais pas les lentilles à cause de mes yeux trops secs, alors pourquoi m’avoir de lui même conseillé l’opération qui a ruiné ma vie?

    Depuis 9 mois, je vis un calvaire, vue qui n’est pas nette, brulures et douleurs immondes dues a la secheresse oculaire. Pose de bouchons méatiques, j’ai vu je ne sais pas combien d’autres spécialistes et le constat est le même : Ils s’en foutent ! Ils ne cracheront jamais sur un confrère alors comment faire? Vers qui se tourner?

    Les douleurs sont telles que j’ai l’impression qu’on m’enfonce des aiguilles dans les yeux. Travailler est devenu un calvaire, tant en lecture papier que sur écran, je vois double, et les brulures se multiplient. J’ai eu de multiples traitement en vain et ca fait 9 mois que ca dure.

    Au niveau des lumières j’ai bien entendu les halos, et sur chaque source de lumière des filaments de lumières, comme des traits qui bavent jusqu’au sol. Ma vie nocturne est devenu source d’angoisse et d’horreur.

    Je ne parle même pas de la fatigue, des migraines, des nausées qui vont avec.

    J’ai 27 ans, et après 7 ans d’études, avec des rêves plein la tête, une joie de vivre, une envie de vivre, j’ai tout perdu.

    Je suis devenu une personne triste, aigrie, je ne sors plus, je pleure sans cesse et ne parviens pas a savoir comment je vais pouvoir vivre ainsi. Toute ma vie ne sera plus jamais pareille. Je dois abandonner tout ce que j’aimais faire et très certainement le métier que j’avais choisi et pour lequel j’ai fais toutes ces études.

    Je me bats depuis 9 mois pour essayer de trouver un médecin capable de m’écouter et de comprendre au delà de sa volonté de protéger un confrère.

    J’ai engagé une action judiciaire, mais j’ai la nette impression que c’est peine perdue au regard du corporatisme auquel je m’attaque seul ….

    Je suis à bout de nerf, dans une angoisse indescriptible. Je n’ai droit a aucune aide, ni pole emploi, ni CPAM ni rien du tout, je dois donc travailler dans la douleur et me la fermer parce que concrètement ma vie c’est ca désormais.

    Je culpabilise tant, je regrette tant, je me dis sans cesse “pourquoi? pourquoi ai je donc écouté ce qu’il me disait? Pourquoi ai je dis OK pour cette opération”.

    L’angoisse de me dire que les choses peuvent peut être encore s’aggraver qui sait?

    En une fraction de seconde ma s’est envolée, on m’a volé une partie de moi même, et je ne pourrai jamais plus revenir en arrière.

    J’ai atteins un point de non retour ou j’ai des idées noires, et je me dis plutôt que de vivre de la sorte, autant mourir. Je me sens seul et abandonné. Aucune medecine ne prend au sérieux ma situation et tous minimisent l’impact de ce que je vis.

    Je cros sincèrement que je ne pourrai pas vivre comme ça tout le reste de ma vie, et la mort me semble aujourd’hui la meilleure des solutions.

    Mes mots semblent forts et sévères mais je livre mon ressenti, ce que je ressens tout au fond de moi, c’est à dire ce mélange de colère de rage d’angoisse de tristesse et de solitude.

    J’ai envie de crier : a l’aide, mais qui peut comprendre ce que je vis?

    Il faut stopper cette course au laser, les gens sont dingues, ils y vont les yeux fermés et cela a cause des chirurgiens qui minimisent tous les risques.

    Mon mail : p.antoine@rocketmail.com

    Merci

    • marie dit :

      Bonsoir,
      Je viens de lire votre message. Je me suis faite opérée, moi aussi il y a 12 ans.
      Et comme je vous comprend!! J’ai 42 ans et 3 enfants. Je suis infirmière. Et chaque journée de travail est fatigante ++. Je n’ai pas le choix, je dois travailler. je ne pourrais pas être libérale.
      J’ai la vue floue par moments, les yeux qui brulent, des corps flottants++
      Je déprime et l’avenir m’angoisse. Je me dis que je finirais aveugle. Et les ophtalmos exerçants le lasik ne pensent qu’à leur intérêt financier.
      Et l’entourage ne comprend pas.

    • James dit :

      Je te comprend , je suis dans la même situation
      j était l homme le plus optimistique de la terre et j ai eu aussi des idées noires.
      Mais on va pas se laissé avoir.
      Pour les sécheresse oculaire on m a donné du vita pos
      http://ursapharm.be/be/produits/lubrifiants-oculaires/vita-pos/
      Ca ma bcp aider et réduit les troubles. je ne peux garantir que ca marche pour tout le monde mais ca marche bien pour a sécheresse oculaire. je l ai eu a londrès http://burnetthoddoptometry.com
      Voila maintenant je cherche aussi des spécialistes pour me faire une retouche sans danger.
      On verra mais on lâchera pas.

  • Valou dit :

    Bonjour,
    je me suis fait opérer de la myopie (-2,25 OD/OG) il y a maintenant plus d’un an et le résultat est catastrophique. Quelques jours/semaines après l’intervention des corps flottants ont envahi mes yeux. Je vois donc à travers des filaments, points noirâtres et des gros nuages.
    En plus, mon œil gauche est devenu astigmate et hypermétrope. Une retouche a été faite (par un autre chirurgien) car cette vision était source de maux de tête quasi quotidiens. la retouche effectuée s’est avérée très décevante car maintenant j’ai une diplopie, une vison nocturne désastreuse et un flou permanent. Ma vie a définitivement été bouleversée par ces interventions ratées pourtant cela devait parfait…
    valou

  • sergeak dit :

    Bonjour,

    J’ai été opéré en 2009 (lasik).
    Je me suis lancé en 2010 dans un procédure judiciaire à l’encontre du chirurgien qui m’a opéré pour manquement à son obligation d’information.
    Il faut savoir que les victimes du lasik ne sont pas désarmées face aux chirurgiens même si elles ont signé ce fameux document conçu par la Société Française d’Ophtalmologie pour protéger les praticiens de cette boucherie.
    Les procédures judiciaires sont certes longues mais pour chaque procédure engagée, les chirurgiens doivent faire une déclaration de sinistre auprès de leur assureur ce qui renchérit le coût de leur cotisations d’assurance. Il faut utliser tous les moyens à disposition pour faire en sorte que l’omerta qui règne sur les risques réels de cette opération tombe et que les victimes soient indemnisées de lru préjudice. Le combat a commencé depuis logntemps aux Etats-Unis, il faut qu’il débute en France.
    Je suis à votre disposition pour échanger sur ce sujet à l’adresse suivante : sergeak71@gmail.com

  • portanelli dit :

    : Bjr j’ai été opéré de la myopie ds un centre à nice d’une forte myopie(-12)en 2008, depuis c’est la galère complete vision nocturne impossible flou permanent dès que je rentre ds un lieu en lumière artificielle difficultés pour travailler lire et travailler sur ordi et meme regarder la tele La CATA Quoi, et on m’avait dit vous verrez ca va vs changer la Vie la mienne auj est détruite je suis en dépression et je ne travaille pas longue maladie, je suis enseignant alors par pitié arrètez de faire croire n’importe quoi aux gens c’est vrai que qd on est tr myope on est tenté parceque les lunettes à -12 c’est la galère mais au moins je pouvais vivre, alors arrètez de faire de la pub meme sur les panneaux près des routes on ne joue pas avec la santé des gens l’ope est irréversible et ap c’est pour la vie qu’on souffre moi ts les jours je me demande si je ne vais pas faire une betise tellement je souffre et regrette dites le bien à vos patients ce à quoi ils peuvent s’exposer et au bout d’un an ttes les visites c’est 50 € merci de publier mon témoignage,
    Dominique

  • kirua11 dit :

    Bonjour,

    Je me suis fais opérer au Lasik (100% Laser) d’une myopie moyenne depuis six semaines.
    Comme vous, je suis très déçu de l’opération et je vis un véritable cauchemar.
    Je constate un léger dédoublement d’image (qui sont amplifiés en plein soleil et la nuit) avec les deux yeux.
    J’ai remarqué aussi que les contours des objets ne sont pas net.
    J’ai pas mal de Halos, Starburst … Ma vision de nuit est catastrophique.
    Mon chirurgien me demande d’attendre pour lui tout est ok.
    Je déprime totalement et je ne sais plus quoi faire.
    Je regrette amèrement mes lunettes et culpabilise beaucoup, j’ai été mis en confiance par l’aberrométrie, quel erreur d’avoir été aussi naïf .

  • Anne-Sophie dit :

    Bonjour,

    Est-ce que l’opération laser de la PKR vous parait être une alternative au lasik ou serait-elle tout aussi risquée…?

  • Arnaud dit :

    Que font les autorités sanitaires contre ça? HAS ANSM
    Il faut aller voir le ministère de la santé en urgence!!

  • gaelle dit :

    Bonjour,
    Je suis désespérée par tous vos témoignages et ne souhaite pas une fois de plus relater des expériences douloureuses qui sont les vôtres aussi. Je partage vos expériences et les comprends
    Opérée [...], il y a deux an jour pour jour, je suis aussi à la recherche de solution devant les effets secondaires induits (halos, perte de contraste, astigmatisme irrégulier et la totale…). Nous sommes tous d’accord sur ce site. Ne devons nous pas porter à la connaissance de tous ces témoignages accablants, d’une part pour redonner sens à nos vies et d’autre part pour faire établir des protocoles médicaux plus strictes et plus protecteurs pour les futurs opérés. La toute puissance médicale aura t-elle le dernier mot ? Pour ma part j’ai l’impression d’avoir été une sorte de cobaye à femtosecond, pas vous ! Je retrouve tellement de personne qui ont laissé des messages non écoutés sur doctissimo et autres sites. Il faut créer une association de victimes, et faire reconnaitre les erreurs médicales.
    Bien à vous tous et bon courage.

  • Sylvie N dit :

    Je voudrais avoir la naïveté de croire que mon témoignage n’est que le témoignage particulier et subjectif d’un individu. Mais plus je me renseigne sur ma maladie, plus je cherche à en venir à bout et plus je me rends compte que mon cas est un cas parmi plusieurs autres (nombreux? je ne sais pas- plusieurs? j’en suis certaine)
    Je me rends compte avec une grande amertume que ce qui détruit ma vie actuellement aurait pu être évité car connu, car décelable si:
    - les médecins avaient posé les bonnes questions
    - les médecins avaient su dire “Non”
    Je ne dirais rien de la colère furieuse que je ressens envers ceux qui opèrent et préfèrent rester “sourds” aux problèmes qu’induit cet acte chirurgical, pour mieux se consacrer, à leur renommée? Pouvoir? Argent? Statut social?

    Je ne parlerai que de mon histoire et du parcours chaotique qu’a pris ma vie depuis août 2009.
    Je portais des lentilles de contact souple depuis une vingtaine d’années.
    Depuis cinq ans, sans que réellement les lentilles soient une gêne, elles me semblaient pesantes et j’éprouvais le besoin de les retirer lorsque j’étais chez moi le soir.
    J’ai donc pris la décision d’être opérée de la myopie par lasik.
    La consultation avec un professeur du service d’ophtalmologie d’un hôpital de renom de la Haute-Garonne m’a rassurée.
    J’ai abordé, lors de l’entretien préalable, les questions qui me venaient à l’esprit: Allait-on voir une cicatrice sur la cornée? Allais-je avoir les yeux rouges? N’étais-je pas trop vieille (38 ans) pour être opérée? Pourrais-je retourner travailler au soleil car je suis enseignante en outre-mer?
    Mes questions enfantines ont fait doucement sourire ce professeur. Ce dernier rétorquant qu’il pratique cette opération mille fois par an, que le lasik est tout ce qu’il y a de plus bénin, on retravaille dès le lendemain, ” si je ne vous opère pas vous, je n’opère personne!”
    Je me souviens de la décharge qu’ils prennent soin de nous faire signer avant l’intervention stipulant que le patient a pu poser toutes les questions souhaitées, que le médecin a répondu à toutes ces questions, que le patient a bien compris les réponses aux questions posées.
    Une façon sans doute de se mettre à l’abri de quelques futurs tracas.
    Encore fallait-il deviner que parmi les bonnes questions à poser il fallait parler de sécheresse oculaire dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
    Août 2009: Opération de la myopie par lasik des deux yeux pour une myopie de -4 et -4,50.
    Septembre 2009: Retouche à l’œil droit sous corrigé.
    Décembre 2009: Consultation avec le professeur car mes yeux sont rouges, sensibles et irrités en permanence.
    Les collyres lacrifluid, phylarm, larmabak et les lingettes Blephaclean ne me soulagent pas.
    Petit à petit j’en suis venue à éliminer les facteurs d’irritation: sorties, cinéma, plage, soleil, conduite de mon véhicule.
    Octobre 2010: Les choses s’aggravent.
    - Impossible d’enseigner en salle climatisée.
    - Impossible d’enseigner quatre heures consécutives.
    - Impossible de quitter mon domicile, seule la pénombre me permettait de garder les yeux ouverts.
    - Ma douleur est permanente, intolérable; mes yeux me brûlent, rien ne peut me calmer.
    - Je suis contrainte de me réfugier entre chaque heure de cours dans une pièce obscure afin d’apaiser un peu ma souffrance pour me permettre d’assurer avec beaucoup de difficultés mon prochain cours.
    - Je n’ai plus de vie sociale, après mon travail afin de calmer un peu cette douleur permanente je m’isole dans le noir.
    Décembre 2010: Ayant obtenu de mon administration de quitter le territoire outre-mer, je suis rentrée en urgence en métropole.
    Les médecins ont diagnostiqué une sécheresse oculaire sévère post-lasik avec kératites aux deux yeux.
    J’ai été reçue en consultation à la Fondation ophtalmologique Adolphe de ROTHSCHILD et au Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts.
    Il ressort de ces consultations que le phénomène de sécheresse post-lasik est bien connu des médecins car selon leurs dires le lasik change le PH des larmes.
    Cette sécheresse qui devait durer entre 6 et 9 mois (temps nécessaire à la reconstruction des terminaisons nerveuses coupées lors de la découpe du capot) bascule parfois vers un syndrome sec oculaire.
    La boucle de rétroaction cornée / larmes reste quelque peu mystérieuse et la médecine n’apporte aucune solution radicale à cette maladie chronique. Elle ne peut que tendre de “petites mains” pour aider (palliatifs tels collyres…).
    Janvier 2011: La prise de sang recherchant une pathologie auto-immune s’avère négative. La sécheresse chronique est bien la conséquence de l’opération: syndrome sec persistant après lasik.
    Des clous méatiques ont été placés sur le méa inférieur des deux yeux. Aucune amélioration.
    Je continue une hydratation abondante, mettant du gel lubrifiant en permanence sans un réel soulagement.
    Je prends également des compléments alimentaires: dioptec, DHA, Oméga 3, 6, …
    Je suis admise dans le cadre d’un protocole au Centre d’Investigation Clinique des Pathologies de la Surface Oculaire, au Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts.
    On me prescrit différents collyres anti-inflammatoires, corticoïdes, des prises orales d’antibiotiques, anti-inflammatoires et l’instillation de ciclosporine pendant un an et demi dosée à 0,005% et ensuite à 0,05%. Cette nouvelle médication ne m’apporte aucun confort.

    AUJOURD’HUI
    2013:
    Trois ans et demi se sont écoulés depuis l’opération. Que se passe- t-il pour moi?
    Je me rends tous les trois mois au CHNO des Quinze-Vingts à Paris, où l’on adapte mon traitement. Ma qualité de vie est totalement dégradée. Cette sécheresse oculaire a ôté tout ce qui faisait ma joie de vivre:
    Impossible de vivre dans l’environnement que nous partageons tous: soleil, vent, néons, chauffage, climatisation, aucune sortie, pas d’activités sociales, culturelles, pas d’ordinateur, de télévision. Je ne peux plus conduire mon véhicule. Faire les courses, mes repas, utiliser les produits ménagers est un véritable calvaire. Je suis par le fait totalement dépendante de mes proches.
    Mes deux passions : la lecture et les voyages sont maintenant exclus.
    Malgré l’instillation de larmes artificielles, gels lubrifiants, pommade ophtalmique, la douleur oculaire permanente (kératites à répétition, sensation de sable, de corps étrangers, d’aiguilles, brûlures, irritations, très forte photophobie) trouble ma personnalité et gâche le bonheur d’être entourée des miens.
    J’ai du mal à garder les yeux ouverts: la douleur est toujours présente. La nuit, cela n’est pas différent, cette douleur m’empêche de m’endormir rapidement et me réveille plusieurs fois par nuit. Je n’ai pas effectué une seule nuit complète depuis trois ans et demi. Le matin, c’est pire, mes paupières sont collées à la cornée.
    Une intervention de quinze minutes qui devait améliorer ma qualité de vie s’avère en définitive un véritable enfer.
    La sécheresse n’est pas un simple effet secondaire mais un handicap constant et invalidant interférant dans ma vie.
    Un mauvais résultat de lalik est souvent mal compris parce que la plupart des gens pensent qu’il peut être corrigé par le retour aux lentilles ou lunettes. En fait une complication peut entrainer une déficience visuelle permanente impossible à corriger.
    C’est mon cas:
    - Déficience visuelle nocturne (impossibilité de reconnaitre les formes)
    - Perte des contrastes
    - Voile sur l’œil gauche
    - Sécheresse entrainant kératites/ulcères à répétition
    - Extrême sensibilité à la lumière
    - Baisse de l’acuité visuelle: mon acuité est restée bonne pendant deux ans environ puis a chuté, aujourd’hui mon œil gauche est à 5/10 et mon œil droit est à 8/10, sans possibilité de correction par une paire de lunettes.
    Cette différence de dioptrie très inconfortable et très pénible à supporter me provoque des maux de tête permanents. En fin de journée et malgré des temps de repos, l’acuité de mon œil gauche est pratiquement nulle, et mes maux de tête plus violents.
    - De plus, il y a deux mois, un examen a diagnostiqué un décollement important du vitré aux deux yeux.

    Aujourd’hui, je ne vis pas, j’existe seulement. Je n’envisage aucun projet puisque les médecins ne peuvent prévoir de terme à cette invalidité. Il semble que la sécheresse oculaire chronique soit irréversible.
    J’ai quitté mon poste d’enseignante en Guyane, mon métier d’enseignante lettres-histoire n’est plus envisageable vu mon état ophtalmique. Mon avenir est plus que compromis. Quel est mon devenir?
    Ma vie se réduit comme une peau de chagrin: rester à l’intérieur, volets mi-clos, à côté d’un humidificateur d’air.
    J’ai quarante et un an actuellement et mon avenir me parait bien sombre.

    MON JUGEMENT

    J’en déduis que:
    - Je n’ai pas donné mon consentement éclairé
    - La balance bénéfice/risque n’est pas en faveur de l’acte chirurgical

    Combien de personnes devront avoir leur vie gâchée avant que l’on comprenne que les opérations de chirurgie réfractive ne sont pas anodines? A-t-on le droit d’occulter les conséquences d’un tel acte? Le patient n’étant pas à même de poser toutes ces questions si techniques et non abordées par le praticien.
    Le praticien s’est efforcé tout au long de la visite de rassurer le patient (il a minimisé grandement les risques et dissimulé les complications futures). Il a répondu à toutes les questions puériles oubliant d’aborder les éventuelles conséquences irrémédiables que lui seul connait. Le patient mis en totale confiance ne peut que signer la décharge proposée. Si le chirurgien évoquait la longue liste des complications, les patients refuseraient en masse une telle intervention. Pourtant, il est cité dans le serment d’Hippocrate: ” J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences”.

    J’ai l’impression de vivre un cauchemar dont je ne parviens pas à me réveiller. Mes sentiments sont mêlés:
    - Colère contre une éthique médicale absente
    - Désespoir de vivre le reste de ma vie avec cette douleur permanente
    - Remord d’avoir moi-même solliciter ma propre tragédie, et ceci par coquetterie.

    nadal.sylvie@wanadoo.fr

  • Hobama dit :

    J’apporte moi aussi mon témoignage, de manière à mettre en garde les futurs “risque-tout”….
    J’ai été opéré à 56 ans, pour palier à une presbytie, il y a à peu près un an. Depuis, c’est l’enfer:
    J’ai, de près comme de loin toujours l’impression de voir à travers un pare brise mouillé. Il y a toujours un voile qui gêne ma vision, comme des images fantômes, difficiles à décrire, mais bref, tout est flou….
    Je ne peux plus coudre, lire, broder, tout se trouble. je dois toujours faire des efforts (vains) pour ajuster ma vue.
    Je n’apprécie plus les distances pour mettre les pieds ou il faut, ou pour faire un créneau,ou pour effectuer un dépassement en voiture.
    La nuit, les lumières se doublent de halos éblouissants.
    J’avais une très bonne vision de loin….maintenant ma vision de loin se gâte à…3m !
    J’ai maintenant les yeux secs, souvent irrités et un oeil qui me fait mal en permanence.
    Et cela, TOUT LE TEMPS…..!

    Ajouter à cela, un rigolo, qui se dit ophtalmo, qui m’a bien dorlotée quand j’en étais au projet de l’opération, et qui maintenant ( 3000 euros plus tard) ne supporte pas que je lui dise que ça ne va pas. Voici ce qu’il peut dire: “quel métier vous faites ? ….ah, bon, bien, vous n’avez pas bien besoin de vos yeux.” ou encore “je ne veux plus vous voir avant un an si c’est pour me parler de ça”, “Vous avez 12/10em à chaque oeil, de quoi vous plaignez-vous ? ” J’enrage !

    Je suis dégoûtée de ce business. Je suis déprimée. Je ne sais comment m’en sortir, ni à qui faire confiance. Je regrette mes lunettes de près, même s’il fallait toujours les chercher, même s’il fallait toujours les sortir pour lire une étiquette, ou un menu , même s’il fallait surtout ne jamais les oublier……!
    J’aimerai qu’on m’aide à répondre à ces questions:
    Étais-je une bonne candidate pour cette intervention ? (je n’avais rien d’autre qu’une presbytie)
    Toutes les précautions post-opératoires ont-elles été bien prises ? Le questionnaire était-il complet ? A-t-on bien cerné qui j’étais et ce que je désirais ? Je n’ai pas le sentiment d’avoir été suffisamment informée sur ces aléas….
    Le fait que je prenais des antidépresseurs à ce moment là a -t-il joué ?
    Aurait-il fallu qu’on me fasse essayer des lentilles avant l’intervention pour mimer les résultats de l’opération, et ainsi constater que mon cerveau ne s’ajusterait pas ?
    Est-ce vraiment une adaptation du cerveau qui ne se fait pas ?
    Le temps va-t-il jouer en ma faveur ?
    Cela valait-il la peine de passer d’un inconfort ponctuel à un perpétuel handicap ?
    Quelle action puis je tenter à l’instar du médecin qui visiblement se fout pas mal de mon
    sort ?
    Existe-t-il une association de gens, qui comme moi, ont besoin d’entraide et de soutien ?

    Je profite de ce message pour mettre en garde les personnes qui envisageraient cette intervention……oui, je sais, ça marche, j’en étais convaincue; mais il y a aussi du dégât, il faut en tenir compte aussi…….

  • seb-p dit :

    Bonjour,

    Opéré du lasik il y a près d’un an par un médecin connu et reconnu de ses pairs, je poste mon témoignage sur ce site dans une optique informative. Je souhaite faire profiter les candidats à la chirurgie réfractive de mon regard rétrospectif sur l’opération en indiquant les effets secondaires néfastes que celle-ci peut causer. En effet, en tant que patient et candidat à la chirurgie réfractive, j’ai moi-même pâti d’un manque d’informations, voire ai été victime de ce que je serais tenté de qualifier de «vaste campagne de désinformation à but lucratif ». Etonnant, me direz-vous, de la part d’un corps de métier auquel on associe habituellement une déontologie professionnelle implacable, le choix éthique du soin, le sens du discernement des risques encourus et, c’en est le corollaire, des décisions et une pratique chirurgicale appropriées!

    Pour ma part, j’ai eu droit, parmi les dégâts occasionnés, aux grands classiques :
    -sécheresse oculaire ;
    -diplopie monoculaire (vision double pour chacun de mes deux yeux) ;
    -halos étoilés ;
    -perte de contrastes ;
    -gêne visuelle en cas de luminosité intermédiaire (vision floue, qui me fait l’effet de voir à travers des carreaux sales) ;
    -acuité visuelle fluctuante ;
    -astigmatisme irrégulier…
    Avec tout ce que cela comporte en termes de fatigue généralisée, physique comme psychique.
    Pourtant, il paraît que « techniquement, tout s’est bien passé »…

    Cela fait près d’un an que j’ai été opéré. Nous sommes bien loin de la rémission quasi instantanée promise lors de l’entretien préopératoire avec le chirurgien. J’ai beau avoir pour moi un optimisme sans faille, ça ne suffit pas à vivre confortablement avec des symptômes qui, en définitive, se révèlent lancinants, puisque je fais usage de mes yeux… en permanence !

    Pourquoi alors cette omerta autour des risques de la chirurgie réfractive ?
    Pourquoi persister à opérer en connaissance de cause – on en connaît les effets délétères – sans être en mesure de guérir efficacement les symptômes qui sont fortement susceptibles d’en découler ?
    Pourquoi ne dispose-t-on pas d’études quantitatives destinées à évaluer précisément le pourcentage de patients atteints d’effets secondaires ?
    Depuis plus de vingt ans maintenant, la chirurgie réfractive s’est banalisée, au point que pour la seule année 2005, 150 000 actes ont été pratiqués en France, 500 000 aux Etats-Unis. Comment soupçonner que cette technique, aussi perfectionnée soit-elle (dixit les plaquettes publicitaires qui en vantent les mérites) porte en germe l’altération irréversible de la vue, sens avec lequel nous composons en permanence, pour travailler, pour se repérer, pour conduire, pour se divertir ou plus prosaïquement, pour être connecté au monde qui nous entoure !

    Au-delà de la faillibilité éventuelle de l’acte chirurgical, limite qui lui est inhérente, la logique de business a manifestement supplanté le sens de l’éthique qui, au-delà de sa « louabilité » morale, est, pour des raisons évidentes de santé publique, exigible du corps médical, et doit présider à la décision de pratiquer tout acte chirurgical. À raison de 3000€ le coût moyen d’une intervention pour les deux yeux, et sachant que certains chirurgiens opèrent jusqu’à 10 patients par jour, cela a semble-t-il de quoi faire passer la déontologie – et accessoirement, la santé du patient – au second plan…

    Ce n’est pas tout : sachez bien que juridiquement, vous serez considéré comme responsable de votre état ! Car avant de passer sur le billard, vous serez amené à signer un papier « informatif » faisant mention des risques auxquels vous vous exposez. Cette décharge juridique, destinée en fait à dégager le praticien de toute responsabilité en cas de pépin, vous donnera probablement le sentiment d’être maître de votre sort. C’est formellement vrai. Mais dans les faits, nous savons bien que nous accordons légitimement (le devrions-nous ?) notre confiance et du crédit à la parole du médecin, qui est bel et bien LE spécialiste en mesure d’estimer que nous sommes éligibles à la chirurgie réfractive !

    Sans condamner de manière irrévocable la chirurgie réfractive, deux conclusions sont donc à tirer:

    -certains médecins sont peu scrupuleux et opèrent un large spectre de profils, au-delà de leur admissibilité réelle et/ou
    -les examens préliminaires sont insuffisants car ils ne prennent pas en compte un certain nombre de variables, en lien avec la qualité de vision postopératoire objectivement éprouvée : si certains patients obtiennent bien 10/10 d’acuité, cet instrument de mesure ne rend pas compte de la qualité visuelle, qui tient également à d’autres critères.

    Mon conseil donc : si vous décidez d’être opéré, faites en sorte de minimiser les risques :

    -demandez impérativement plusieurs avis médicaux ;
    -si vous êtes hypermétrope ou astigmate, redoublez de vigilance – les résultats sont d’autant plus aléatoires ;
    -demandez-vous si cette opération n’est pas, au fond, parfaitement accessoire ;
    -gardez à l’esprit que vous risquez réellement la prunelle de vos yeux…

  • Gudrun dit :

    J’ai ete operee au lasik en Juillet 2011, (myopie de -4.75, legere astigmatie a l’oeil gauche, presbyte) dans une clinique de pointe. J’ai souffert le martyre apres l’operation, pendant un mois, je pouvais a peine ouvrir les yeux car j’ai fait une meibomite de decompression, faussement diagnostiquee comme “petite keratite” par le praticien. Je regrette amerement avoir “subi” cette operation. J’etais en monovision avec lentilles de contact, permettant de voir de loin avec l’oeil droit et de pres avec l’oeil gauche. Je souffre a present d’une vision dedoublee a l’oeil droit, la monovision promise a l’oeil gauche est ratee , cet oeil est a present myope, astigmate et presbyte. J’ai regulierement des maux de tete et des douleurs aux yeux, de plus la secheresse est longue a disparaitre totalement… Mon ophtalmo m’a affirme avec une mauvaise foi et un aplomb confondants que l’operation s’etait bien deroulee, que j’avais une vision mal corrigee avant l’operation avec les lentilles (prescrites par lui pendant 10 ans !) et que ces problemes etaient “dans ma tete” ! La derniere fois que je l’ai vu, il a suggere de me prescrire des”petites lunettes” pour voir de loin, j’ai deja une “paire de petites lunettes” pour voir de pres, bref j’ai refuse de passer ma vie a changer de lunettes et exige un retour aux lentilles, encore un probleme car allergique, il me faut des lentilles journalieres, or le choix est obligatoire entre la correction de la presbytie ou de l’astigmatisme en multifocales a l’heure actuelle. En bref je deconseille cette operation si l’on supporte les lentilles ou les lunettes.

  • Arno dit :

    je lui intente un procès, une plainte pénale en plus et je saisirai le Conseil de l’Ordre contre ce fumier

  • Arno dit :

    je me suis fait opéré pour ou contre la presbytie janvier 2011 par un dénommé XXXXXXXX de XXXXXXXX pour la modique somme de 3200 euros près Strasbourg, ne m’a prévenu de rien, m’a fait aucun test particulier…résultat catastrophe, j’angoisse tous les jours quand je me frotte les yeux toute la journée sensation de sable dans les yeux sécheresse oculaire chronique, vue destable de près comme de loin, halos lumineux, insomnies durant lesquelles je pense qu’à mon bourreau, j’ai des envies de meurtre, obligation de porter des lunettes toute la journée, fatigue chronique, bref à tous ceux qui veulent faire une telle opération , restez chez vous ce sont tous des escrocs et charlatans car ils ne vous parlent pas des risques trop importants …le jeu ne vaut pas la chandelle…je donnerai 100 000 euros ou plus pour revenir en arrière…mais pas possible alors qu’ils vous disent le contraire…

  • labelloo dit :

    A mon tour de vous faire part de mon témoignage. Je suis une jeune femme de 29 ans et cela fait trois ans que je subis les effets secondaires d’une chirurgie réfractive ratée…

    A huit ans, la myopie a pointé le bout de son nez. J’ai commencé à porter des lentilles à l’âge de douze ans. A vingt ans, j’ai entendu parler de l’opération au laser par des proches qui avaient franchi le cap et qui en parlaient comme d’une « nouvelle naissance ». C’était un rêve évidemment, mais après avoir évoqué le sujet avec un ophtalmologiste, j’ai appris qu’il fallait attendre que la myopie soit stable et qu’il ne fallait l’envisager que le jour où je ne supporterai plus les lentilles, car c’est un acte irréversible. A 22 ans, j’ai commencé à ne plus supporter les lentilles, en grande partie à cause de mes allergies saisonnières. Pendant quatre ans, au printemps comme en été, mes yeux me démangeaient énormément, surtout au coucher. C’était très désagréable, douloureux même. J’ai fait plusieurs kératites suite à ce problème, et je devais porter mes lunettes régulièrement pour reposer mes yeux. Cela me complexait car mes verres étaient épais (-7 de myopie) et le confort visuel n’était pas le même qu’avec mes lentilles. Les ophtalmologistes que j’ai consultés n’ont rien trouvé d’efficace pour soulager mes troubles. L’association allergie oculaire et lentilles de contact devenant impossible, je commençais à songer sérieusement à l’opération.

    Je me suis tournée spontanément vers mon ophtalmologiste de l’époque. Ce dernier, très réputé, s’occupait de toute la famille et m’avait déjà vanté les mérites de cette opération. Nous avions des relations presque amicales, je gardais ses enfants régulièrement. Quand je suis allée le voir pour lui en parler, il m’a dit que j’étais la candidate idéale pour cette opération. Une myopie stable depuis 2 ans, des cornées lisses… Certes, mes pupilles étaient très grandes mais il pouvait me proposer un traitement assez large pour m’éviter la perception de halos. Il m’affirma que le seul effet secondaire gênant que je pourrais ressentir était la sécheresse oculaire, qui persisterait six mois tout au plus. Je me réjouissais et j’angoissais en même temps, mais ses propos se voulaient très rassurants. Il me dit que son laser était le plus performant, un Femtoseconde, l’Allegretto Wavelight. Et puis je connaissais personnellement mon chirurgien, je me disais qu’il allait prendre soin de moi, qu’il ne pouvait pas me rater. Lui et son assistante me répétaient que cette opération allait me changer la vie, et en ce sens, ils n’avaient pas tort… Une date d’opération fut prévue très rapidement, deux semaines seulement après les tests préopératoires.

    Dans l’attente de l’intervention, je me suis rendue sur différents sites et forums, beaucoup de témoignages étaient réjouissants, d’autres peu rassurants voire très inquiétants, mais je me persuadais que ces problèmes gravissimes étaient très rares et ne pouvaient m’arriver à moi. Et puis j’étais si impatiente de me débarrasser de mes lunettes et de mes lentilles que je ne voulais pas y prêter plus attention. Je décidai daller visiter le centre où l’opération était prévue, et là-bas l’optométriste se voulait elle aussi très rassurante.

    Le jour de l’opération, le 04 décembre 2009, je suis arrivée plutôt sereine. En réalité, j’allais vivre un moment particulièrement éprouvant. La pression sur les yeux était si forte que j’avais peur de faire un décollement de rétine! Selon mon ophtalmologiste, l’opération s’est « très bien passée » et je suis rentrée chez moi raccompagnée par mon père, les yeux larmoyants. Les heures qui ont suivi ont été extrêmement pénibles, j’ai eu une migraine violente du côté gauche, et mes yeux étaient très douloureux.

    Dès le lendemain, mon acuité visuelle était bonne, mais de nombreux effets secondaires se sont installés : ma vision était voilée et je voyais d’énormes halos de jour comme de nuit (encore plus importants la nuit), des diffractions de lumière, des images fantômes, des traînées de lumière en forme d’aigrette, et ma sensibilité aux contrastes était médiocre.

    Lors de la première visite postopératoire chez mon ophtalmologiste, celui-ci se voulait confiant : mon acuité visuelle, plutôt bonne (OG : 8/10 ; OD : 10/10) allait encore progresser, et ma qualité de vision allait s’améliorer : les effets secondaires étaient normaux et ma vue serait parfaite dans quelques semaines.

    Mais quelques jours plus tard, mes symptômes n’avaient pas régressé, et mon angoisse ne cessait de croître… Lors d’une nouvelle visite chez mon ophtalmologiste, ce dernier reconnut qu’il y avait un problème plus sérieux : l’opération m’avait induit des aberrations optiques de haut degré, et mon œil gauche présentait un pli… Il prit alors la décision de me réopérer trois jours plus tard, soit deux semaines après la 1ère intervention. Je dus passer toute une journée éprouvante à faire des tests de multiples natures pour préparer cette nouvelle intervention.

    Lors de cette seconde opération, mon chirurgien a lissé le pli qui se trouvait sur le capot de mon oeil gauche, et refait du lasik (guidé par aberrométrie) sur mon oeil droit. Le résultat fut désastreux: ma vision de l’oeil gauche est restée identique et celle de l’oeil droit s’est fortement détériorée, les aberrations optiques se sont multipliées, et mon acuité visuelle a chuté (06/10 environ aujourd’hui).

    Actuellement, mes yeux sont astigmates, et mon oeil gauche est en plus hypermétrope. Mes deux yeux souffrent en outre d’un astigmatisme irrégulier, impossible à corriger, et d’une sécheresse oculaire permanente, extrêmement désagréable au quotidien, et parfois même douloureuse. Certaines photographies de nuit et de mauvaise qualité peuvent donner un bon exemple de ma vision: halos, flou, dédoublements, longs faisceaux lumineux traversant les lumières dans tous les sens.

    Suite aux échecs de ces opérations, j’ai consulté d’autres spécialistes de la chirurgie réfractive. Un grand spécialiste parisien me conseillait de ne pas retoucher à mes yeux car il craignait la survenue d’une ectasie, effet secondaire gravissime. Il me parlait également de plis sur la cornée, impossible à retoucher. J’ai vu un autre grand spécialiste qui exerce à Zürich. Ce dernier m’a proposé une nouvelle intervention au niveau des deux yeux. Les autres spécialistes m’ont formellement déconseillé une nouvelle intervention, et m’ont plutôt recommandé le port de lentilles rigides pour corriger ces désagréments, ou du moins effacer une partie des aberrations, mais les nombreuses tentatives d’adaptation de lentilles de contact (au nombre de 10 !) sont restées infructueuses. Finalement, un des contactologues que j’ai consultés en a conclu que mes cornées étaient à présent trop déformées pour que des lentilles puissent tenir convenablement sur mes yeux.

    Les explications sur l’origine de mes troubles divergent: pupilles trop larges, décentrement, volets trop fins provoquant des plis du capot ou encore mauvaise découpe… J’avoue ne pas m’y retrouver, et trois ans après, je suis toujours extrêmement gênée par ma vision au quotidien. J’éprouve de grandes difficultés à conduire à l’aurore, au crépuscule et la nuit, en raison de ma mauvaise qualité de vision qui se détériore davantage lorsque mes pupilles se dilatent. Les lunettes que l’on m’a prescrites améliorent légèrement mon acuité visuelle mais majorent mes aberrations optiques donc je ne préfère pas les porter… Je suis droitière et à présent mon oeil droit est le plus faible, d’où une difficulté supplémentaire pour moi de m’accoutumer à cette vision. Mes problèmes visuels sont constamment présents, ce qui implique une déprime chronique, un grand stress, des angoisses, des difficultés de concentration, ainsi qu’une grande fatigue au quotidien.

    Vous l’aurez deviné, je ne conseillerais à personne de se lancer dans cette opération sachant que de lourds effets secondaires peuvent survenir chez des candidats ne présentant a priori pas de risques potentiels.

    Combien de temps encore les ratés de cette chirurgie hasardeuse vont-ils en subir les conséquences avant qu’une solution ne leur soit proposée ? Pour l’instant, la recherche se concentre sur la création de nouveaux lasers performants mais ne cherche pas à réparer les dégâts causés par ces opérations. Or, comme ce site le prouve, nous ne sommes pas des cas isolés. Et notre souhait le plus cher serait de pouvoir retrouver une vue normale un jour…

    Labelloo.

    • PRK RATE dit :

      Je vis un cas similaire, contacte-moi alessio.scorrano@hotmail.ch

      J’aurai pu écrire tes mots…. Ton message m’a beaucoup ému !

      Je m’appelle Alessio, 26 ans de Lausanne, Suisse.

      Je me suis fait opéré en PRK il y a un mois pour une myopie -2 alors que je supportais très bien les lentilles ironiquement… L’économie sur les lentilles et l’aspect pratique m’ont convaincu. Et mon ex copine l’avait fait et était plus que ravie donc le 8 octobre dernier, j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie… Une PRK sur les deux yeux alors que je voulais du Lasik mais dû à la forme de mon arcade sourcilière, ils m’ont dit qu’on devait faire une PRK sans vraiment savoir qu’elles étaient les complications.

      Depuis un mois, je souffre de ghosting, glare, starbust, vision double, etc… Ma vue, c’est comme des lunettes 3D mais je dois vivre avec car aucune lunettes peuvent faire quelque chose.

      J’ai des pensées suicidaires. La chirurgie réfractive, c’est une roulette russe et c’est tombé sur moi (0,5%).

      Ils m’ont opéré alors que j’en avais pas besoin sans me parler du risque de mauvaise cicatrisation (haze).

      Je suis très énervé et ne peut travailler depuis car je suis comptable donc la précision est nécessaire!

      Je reste dans le noir à mettre des gouttes et espèrer que ça s’améliore.

      Je comprends ta douleur, des vies brisées par des cons sans coeur !!!!

      Bon courage à nous tous.

  • JC dit :

    Mon histoire J’ai été opéré de la myopie par laser Lasik en avril 2010. Depuis lors ma vie a totalement changé. Je devais commencer une “nouvelle vue”, j’ai vu (façon de parler) ce qu’il en était de cette nouvelle vie : image floue, éblouissement le jour lorsque le temps est ensoleillé ; éblouissement la nuit par les phares des voitures; une impression que les images vues sont sales, pas nettes. Les symptômes s’aggravent lorsqu’il fait un temps gris ou lorsque la lumière du jour baisse ou en intérieur lorsque la lumière est faible.

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